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Frankfurt, Ich komme...
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19 novembre 2012

Week-end trail de Puymirol ou comment apprendre l'humilité

Quoi de mieux pour finir la semaine que de se faire un week-end de course. D'autant plus que c'est à coté de la maison alors pas d'excuse. Il faut dire que depuis 3 ans, je ne peux y prend part suite à différentes blessures alors non, cette année, j'en serais.

La prépa suivant son cours, c'était l'occasion ou jamais de me tester un peu car c'est à pied que j'ai le plus de travail à fournir et ce n'est pas un vain mot ^^

Ce week-end festif est organisé de main de maître par le club du PSNO (Puymiro Saint-Pierre-de-Clairac Nature Orientation) et ce n'est pas peu dire. Plus de 10 courses au programme dont un raid multisport, un trail de nuit et le plat de résistance, le 29kms. Pour ma part, j'avais jeté mon dévolu sur le trail nocturne du samedi et le 29 du dimanche.

Sans aucune prétention chronométrique, mon niveau de préparation ne me le permettant pas et mon poids, loin d'étre à celui de forme m'empéchant de donner ma pleine mesure.

Me voilà donc en pleine nuit de ce samedi, armé de ma frontale poussive et peu puissante au milieu d'une centaine de traileurs. Mon objectif pour ce 9 kms et ses 410m de dénivelé : 1 petite heure afin de ne pas me cramer pour le lendemain. Je sais, ce n'est pas trés glorieux mais je suis en pleine prépa et ne veut pas me faire mal non plus pour le reste de la saison.

Samedi 19h10 : départ donné et nous voilà parti pour un petit tour de la bastide de Puymirol ou je sens que l'heure prévue ne sera pas trop respecter puisque porté par l'élan général, je laisse mes jambes se défouler et puis on verra plus tard. Dés les 2 premiers kms, les 10 premiers se détachent mais pour le reste, ça se tient dans un mouchoir de poche. Au final, les bosses me font systématiquement trés mal surtout les montées ou mon surpoids se fait méchamment sentir et je prends conscience qu'il faut absolument que je maigrisse.

Malgré cela, je boucle ce premier trail par une 22éme place pour 47 minutes. Loin de mon meilleur niveau, ce n'est pas peu dire, mais sans non plus m'étre mis dans le rouge cramoisi, le plus dur étant prévu pour le lendemain et les 29kms d'un parcours que je connais bien puisque ce sont mes chemins d'entrainement et notamment en enduro.

Dimanche 09h : Il est de bon ton de dire que jouant à domicile, j'aurais du étre le premier arrivé mais c'était sans connaitre mon sens de la pression :-)

Arrivé à la bourre, habitant pourtant à 500m du dpéart, bon dernier à m'aligner, j'ai eu à peine le temps de dire bonjour au copain que le départ était donné. pas la même histoire aujourd'hui puisque ce sont 29kms de piste qui nous attendent et quelques 850m de dénivelé. Y a pas à se leurrer, je vais ramasser sévére :-))))

IMG_2371

De suite, je sens que je n'ai pas les jambes des grands jours et il me faut 5 bons kilométres pour commencer à me sentir mieux. Malheureusement pour moi, les 5 premiers kilos sont tout en montée ou en relance et ma graisse n'aime pas trop ça mais il faut faire avec. Les 10 kilométres suivant se passent beaucoup mieux malgré un parcours parfois trés extreme, je me sens bien et les jambes répondent mais dés le 15éme, disparition de l'énergie mais alors, désintégration et ce fut un long et grand moment de solitude jusqu'au 25éme ou l'odeur des écuries m'a redonné pas mal de gniac mais rien de follichons tout de même. Je paye les efforts consentis la veille au soir mais qu'il est bon de sentir le gout de l'effort, au moins, je me dis que je prépare l'avenir ;-)

IMG_2370Pourtant, les 5 derniers kilos sont loin d'étre les plus faciles. Un parcours typé quasi cross que j'avais fait la veille en enduro et ou je prenais des jumps de fou alors que là, je galére. Heureusement, la fin est proche et c'est avec une certaine émotion que je passe la ligne en un peu moins de 3h, un temps de merde mais que j'assume complétement.

Fin de course mention émotion puisque c'est la premiére fois que je passe la ligne avec mon petit Pierre qui est tout fier de crier des "papa, papa" et de courir avec moi les 50 derniers metres.

Le parcours est tout simplement superbe, magnifique et je réalise la chance que j'ai d'habiter dans un coin pareil. J'ai une grosse pensée pour ma chérie et j'ai hate que sa rémission soit compléte pour lui faire découvrir tous ces parcours.

Un gros week-end donc, plein d'enseignement également et d'humilité mais qui m'a permis de découvrir des chemins qui m'était complétement inconnu et pourtant, à coté de la maison. Cela me permettra de me faire de bonnes séances dans les mois à venir et c'est touce qu'il faudra retenir

place à la récup désormais qui risque de ne pas étre évidente du tout car les jambes sont lourdes, trés lourdes et le bonhomme fatigué

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