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Frankfurt, Ich komme...

Frankfurt, Ich komme...
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10 juin 2014

---------- Mimizan 2014, acte 2 : le courte distance ----------

Aprés le sprint par équipe qui s'est relativement bien passé pour mon équipe, je m'élancais sur le courte distance au niveau trés relevé mais le but est de valider les semaines d'entrainement et valider le travail effectué. Dépot du matosse course à pied dans la matinée avec l'ensemble des participants du club et ce sera une longue attente

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Le but est de faire une bonne natation, enchainé avc un gros vélo et une course à pied correcte. Etant encore en exces de poids, le parcours me convient parfaitement et la course à pied, même si pas toujours évidente, m'a toujours plu.

Cette année, je suis dans la premiére vague et vais pouvoir me situer rapidement par rapport à la concurrence. Le but est de faire un meilleur vélo que l'année derniére ou j'avais réalisé un top 10 sur le spade mais avec une natation trés moyenne et une mauvaise course à pied.

Top départ, je me place au mieux et tente d'éviter les coups mais c'est relativement compliqué. Je bataille sévérement jusqu'à la premiére bouée mais sens bien que je ne suis absolument pas dans le rytme. J'ai du mal à tourner les bras, me situe trés mal et prend des coups. Obligé de stopper 2 fois pour remettre mes lunettes, regarder ou se trouve les bouées, je suis une nouvelle fois dépité de cette partie car j'ai beau m'y entrainer plus, les progrés ne se voient absolument pas.

Dégouté de voir à quel point je galére alors qu'avec un peu plus de vitesse, je pourrais jouer un role plus interressant sur la course, notamment grace à mon vélo. Bref, sortie de l'eau et là, je suis dégouté car le chrono m'affiche 26'04, là ou Anthony costes (futur vainqueur) sort en 19 minutes. Une catastrophe à mes yeux mais bon, je commence à avoir l'habitude et me tourne vers le vélo et mes transitions.

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Nouvelle excellente transition et c'est parti pour 40 kms tout plat mais le vent est bien présent aujourd'hui. Je décide de ne pas partir trop vite mais d'accélerer aprés le 1er tiers. Départ compliqué, sensations bizarres alors je ne cherche pas à comprendre et roule au ressenti. Je m'étonne de ma vitesse qui oscille entre 41 et 45 km/h.

Je maintiens ma position aéro sur les longs bouts droits mais le vent est impressionnant mais je double du monde et notamment de nombreux petits groupes comme il est de coutume ici malheureusement. Un motard avec un arbitre m'ouvre la route et grace à lui, j'évite un chien de justesse.

Arrive le juge de paix de cette partie cycliste, les 3 seules bosses courtes mais raides du parcours et le retour vers la ville sur un bitume défoncé. C'est sur cette partie que je reprends de nouveaux petits groupes et mon coéquipier de club, JB la mobylette et l'ancien cycliste d'excellent niveau du SU Agen, Lionel Chatelas. JB m'apprend qu'il n'a plus d'eau car sur les routes défoncees, il a perdu son seul bidon et il est sec. Je le ravitaille et reprend ma marche en avant.

Retour au parc à 39,2 km/h de moyenne mais avec le sentiment que je n'étais pas dans un grand jour. Je fais tout de même un top 15 en vélo sachant que l'on m'apprend que des groupes bien formés m'ont précédé :/

Super transition de ma part et décide de tenter un coup de bluff, je pars relativement vite. Je sors du parc en même temps que Lionel et le distance légérement. Je tente de garder un rythme correct mais dans la premiére bosse, le Lionel me dépose litterallement, affuté qu'il est comme une dague :) Je ne cherche pas à suivre son rythme mais me concentre pour étre le mieux possible. Je reviens à la faveur des longues lignes droites sur Lucho Groliéres qui est bien meilleur coureur que moi et me motive encore plus en croisant mon pote Jêrome qui ne court pas aujourd'hui.

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Je tente de faire l'effort mais sans que je suis limite. Je tente de maintenir l'allure mais c'est compliqué, je sens que mon allure flanche légérement et vois Lucho s'éloigner imperceptiblement. J'enrage aprés moi même car sans mes kilos en trop, je serais vraiment mieux.

Je réalise tout de même une course à pied correcte mais loin de mes attentes et en 41'39, il n'y pas de quoi étre fier. Déçu d'apprendre que mon pote JB a abandonné à cause d'un coup de chaud.

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Je passe la ligne en 39éme position déçu de cette course qui me laisse sur ma faim mais avec des certitudes. Je sais ce qu'il me reste à travailler pour faire illusion à Francfort. Je reste satisfait tout de même de mon vélo mais suis capable de mieux mais extrémement décu de ma natation et un peu de ma course à pied.

Y a encore et toujours du boulot à prévoir 

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10 juin 2014

---------- Mimizan 2014, acte 1 : le sprint/équipe ---------

Une nouvelle fois, et comme chaque année depuis mon arrivée en Lot-et-Garonne, le week-end de pentecôte est synonyme de triathlon.

Direction Mimizan donc pour la caravane Layracaise qui présente un contingent moins important que les années précédentes mais qui restent tout de même conséquent.

Un week-end de course ou tous les formats seront présents sauf les longs.

1ére partie : Le sacro-saint Sprint/équipe.

Cette année, nous ne pourrons être que 3 (le minimum) pour tenter d'assurer une bonne course mais vu mes coéquipiers, ça pourrait être sympa puisque je fais équipe avec JB la machine et le Président, excusez du peu :)

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Nous prendrons le départ parmi les 95 autres équipes masculines inscrites à l'épreuve et la concurrence est relativement importante.

Le schéma est simple, je donnerais le tempo en natation et JB, bien meilleur nageur, aidera le prés'. Petit challenge avec les copains de Bouliac, ceux-ci partant 7 minutes derrière nous, le but sera qu'ils ne nous reprennent pas. Mission compliquée mais pas impossible.

Personnellement, j'arrive dans un état de forme mitigé car je suis fatigué de ma semaine d'entrainement et les différents stages auxquels j'ai pris part.

Les sensations sont néammoins bonnes et il ne reste plus qu'à se mettre minable.

Au top départ, j'ai dans l'idée d'aller chercher l'équipe qui est partie juste devant nous puisque celle-ci est légérement plus faible. Les sensations sont excellentes, je jette réguliérement des coups d'oeil à l'arriere pour voir ou en sont mes compéres et ça suit dans les pieds. J'arrive à m'orienter correctement et nous reprenons finalement 2 équipes parties respectivement 30 secondes et 1 minutes devant. Avec une telle natation, je me dis que le temps ne doit pas étre si mauvais mais au passage de la derniere bouée, je me rends compte que notre moins bon nageur est quelque peu largué. Obligé de lever le pied, ou les bras pour le laisser recoller.

Sortie de l'eau rapide et c'est parti pour une transition relativement longue ou je me dépeche de rejoindre ma place pour avoir le temps de me préparer. Transition excellente et j'attends légérement mes coéquipiers pour nous élancer sur le parcours tout plat de 20kms.

Et c'est parti pour une bonne partie de manivelles, spécialité de notre équipe. JB lance le train et là, je merde avec mes chaussures et dois faire un gros effort pour recoller. une fois cela fait, la machine est lancée et la vitesse est excellente, comme le souffle et pas de douleurs. Le prés' ne prend pas de gros relais pour ne pas se griller pour la course à pied, tactique était prévue à l'avance et c'est avec JB que nous donnons le rythme qui est excellent. C'est fluide et nous reprenons du monde.

Le vélo passe trés vite, sans défaillance dans la team et c'est à prés de 43 de moyenne (6éme temps vélo) que nous regagnons le parc et la premiére sensation que je ressens en descendant de mon vélo est la chaleur qui est vraiment présente.

Bonne transition de tous et c'est parti pour un circuit de 5,8 kms. Circuit tout en relance et avec un long passage dans le sable dans le dernier kilométre. Parti un peu vite, JB nous montre les gros progrés qu'il a réalisé à pied et le Prés' se fait mal comme d'habitude. Nous reprenons une équipe et nous faisons doubler mais décidons de ne pas forcer plus afin de ne pas exploser. Il fait lourd mais le rythme est bon, personne ne céde et nous arrivons même à reprendre l'équipe qui nous avait précedemment doublé et les laissons sur place./

Petit forcing sur le finish et c'est en 10éme position que nous passons la ligne, les 5,8 kms avalés à prés de 15 km/h. Notre meilleure place depuis que je viens à Mimizan et cela, à 3 seulement alors que certaines équipes étaient au complet donc vraiment pas mal.

Pour ma part, les sensations ont été excellentes, pas de réelles douleurs même si le départ en vélo et en course à pied a été "bizarre" mais au final, une bonne course et pour l'anecdote, les copains de Bouliac ne nous ont jamais vu :)

Direction le CD à présent ou cela risque d'étre une autre histoire.

30 mai 2014

---------- Une dernière touche pour le matosse ??? ----------

Aprés la réception de mes casques, j'attendais avec encore plus d'impatience un dernier colis en vu de Francfort.

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Mes Xentis ayant de la route et quelques années, la roue avant étant bien abimé, il était temps d'en changer et l'occasion s'est offerte à moi alors j'ai sauté le pas.

Aprés m'étre bien renseigné, avoir lu, comparé, demander l'avis de plusieurs utilisateurs, j'ai craqué pour une paire de MAVIC CXR 80. Vu le prix, je n'ai pu me les offrir neuves mais une excellente occasion s'est présentée. Elles n'ont même pas 300 kms, sont commes neuves et surtout, elles vont vite puisqu'elles n'ont que 2 courses à leur actif, et quelles courses : 2 championnats du monde à HAWAII (IM) et LAS VEGAS (1/2 IM).

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Des roues utilisaient et vendues par Fabrice Houzelle himself et qui m'a fait une offre d'enfer et a su étre trés compréhensif avec mon budget. Un grand merci à lui.

Donc je n'aurais aucune excuse si je n'avance pas :)

Derniéres nées de la firme MAVIC, celles-ci sont réputées pour étre les roues les plus aéros au monde grace, notamment, à la bande couvrant le lien entre le boyau et la jante. Grande nouveauté dans le monde de la roue, j'espere simplement que ca ne sera pas trop galére à enlever et à remettre en cas de crevaison.

Premier test dés le surlendemain de la livraison et je dois reconnaitre que c'est bluffant, elles s'emmenent beaucoup plus facilement que mes xentis et le temps de maintien de l'effort me parait plus facile mais à confirmer en course.

Un bien bel outil qui, je l'espere, me permettra d'obtenir le tout petit plus qui pourrait faire la différence le jour J.

 

Y a pas à dire, il est magnifique mon spade :-)

Encore un grand merci à ma chérie pour son aide car sans elle, rien de tout cela ne me serait permis.

Maintenant, ARBEIT...

25 mai 2014

---------- Merci Rudy Project France, c'est Noël avant l'heure ----------

Il y a des jours comme cela ou l'on aime son facteur. Je dis cela car le notre est complètement débile...

Je n'en ai pas beaucoup parlé car je voulais être sur de mon coup mais j'ai la chance que la société Rudy Project m'accorde sa confiance et m'alloue une dotation casquée pour cette saison. Je n'ai pu recevoir mon casque avant Lacanau car ayant une tête de nain, je mets du S, le mien n'était pas en stock dans la couleur que je voulais.

Retour de Gujan et là, je croise mon facteur qui me dit qu'il a un colis pour moi. Je n'attendais rien ??? Je rentre ouvre ce gros carton et là, c'est jour de paye.

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Rudy project m'a envoyé mes 2 casques et mon sac à dos pour les matins de courses. Un vrai gosse, je serais presque à vouloir descendre le vélo du camion pour aller tester ce superbe matosse.

Avant toutes choses, pourquoi Rudy Project ? Tout simplement car après avoir bien étudié la question, il apparaît que Rudy Project possède les casques de contre-la-montre et de route les plus aboutis de la production mondiale. Étant énormément exigeant sur le matosse, j'ai rapidement était séduit par la qualité de ces derniers et j'ai décidé de les contacter. Bien m'en a pris puisque ma demande a été retenu et accepté.

Pour ma part,il était temps de changer mon vieux casque de route Giro Atmos. Mon choix s'est donc porté sur le Rudy Project Windmax rouge/blanc

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manque juste un peu de noir pour qu'il soit totalement parfait mais je pinaille car il est vraiment sympa. Livré avec une housse en micro-fibre, 2 paires de mousses dont l'une avec un filet anti-insectes, 2 visiéres (route et VTT), c'est donc un packaging vraiment complet qui nous est proposé. Je dois rajouter que mis à part les sangles et le casque en lui-même, toutes les pièces, mousses ou visières sont dispos sur le site de la marque et donc remplaçables.

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Annoncé à 220 grs, j'ai pesé le mien en taille S/M avec mousse et filet anti-moustiques a 212 grs à plusieurs reprises. N'ayant pas pu le tester en dynamique au moment ou je rédige ce premier commentaire, je n'ai pu résister à la tentation de le faire en statique. Premier constat hallucinant : Je l'ai ou pas sur la tête ? Je trouvais mon giro léger et bien j'étais à côté de la plaque.

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Passé ce premier constat, le confort est le second point qui marque. Il a une tenue parfaite grâce à la qualité des mousses et leur positionnement, mais surtout grace au systéme de rétention innovant RSR8™: ultra-compact, mécanisme d'ajustement en caoutchouc ultra-injecté, qui peut être ajusté en hauteur et activé à l'aide d'une seule main. Idéal pour les transitions car le disque rotatif qui permet le serrage est trés simple d'utilisation et hyper efficace. Maintenant, reste à savoir comment le ressenti sera quand il fera des chaleurs caniculaires mais avec ses 21 aérations et son design agressif, je ne me fais pas de soucis.

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Second paquet, celui que j'attends plus que tout, le dernier né du ponte de l'aéro, le gourou du brisage de l'air, John Cobb lui-même. Je veux parler du casque de contre-la-montre le plus aérodynamique au monde : le RUDY PROJECT WING57.

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Fruit d'une collaboration poussée avec John Cobb, qui a notamment travaillé avec Lance Armstrong, le wing57 a subi de trés nombreux test pour en faire le top des casques aéro. Doté de nombreuses innovations, le wing57 bénéficie de l'une des avancées majeures de la combinaison scientifique de la géométrie de conception de casque globale et de deux prises d'air latérales, qui a pour but d'aider à redresser le flux d'air sur l'arrière du casque. Pour aider à gérer ces points de tourbillon basse pression, qui créent une résistance et une instabilité, l'air est dirigé via un système de canaux breveté exclusif sur le cou et les épaules à un taux ou un volume différent de l'air libre venant en sens inverse : c'est ce que l'on appelle un éliminateur tourbillon (Vortex Killer) ou redresseur d'air (Air Straightener). Ce système accroît considérablement la ventilation à l'intérieur du casque : le redresseur d'air crée une zone de haute/basse pression, de chaque côté, de sorte que l'air venant de l'ouverture droite aille vers le côté opposé, puis s'écoule en dehors du casque. Même chose de l'autre côté. L'accélération de l'air ajoute de la ventilation qui aide à mieux évaporer la sueur (refroidissement du cycliste). EXPLICATION TIRE DU SITE DE RUDY PROJECT

 

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Il posséde également une queue modulable appelé JET STREAM™, grâce à un rajout aimanté, qui s'adapte à toutes les formes de dos pour optimiser le profil aérodynamique. Autant la plupart des casques de contre-la-montre sont de vrais fours dés que la température augmente, cela ne risque pas de m'arriver avec ce wing57. En effet, il est doté d'une aération centrale modulable en fonction des conditions climatiques. Totalement ouvert si il fait trés chaud, en nid d'abeilles pour le printemps et toalement fermé si il me prend l'envie d'aller rouler cet hiver.

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Mais le plus sympa, c'est la protection amovible entièrement intégrée qui assure une protection maximale et une meilleure aérodynamique tout en éliminant l'éblouissement et la fatigue oculaire. S'appuyant sur la technologie polycarbonate avancée RP-Optics™ de Rudy Project, la visière Wing57™ offre une protection optique supérieure et des revêtements de pointe contre les rayons UV nocifs et pour réduire la fatigue oculaire.

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Me tarde donc d'aller tester la béte en condition réelle et je pense que ça va envoyer :-))))))))))

Merci donc à RUDY PROJECT FRANCE pour son soutien et leur disponibilité, la qualité de leur matériel et surtout le look ravageur de celui-ci

 

18 mai 2014

---------- Stage ligue acte 2 ----------

Après l'interlude Lacanau et cette 15éme place qui n'est pas si mal finalement, rendez-vous été pris avec l'ensemble de l'équipe Aquitaine pour un nouveau stage. Pour une fois, celui-ci ne se fera pas à l'E.N.P. de Périgueux car on ne pouvait pas nous accueillir. Le coach a donc encore fait un boulot formidable pour nous dégoter une place pour 15 à Gujan-Mestras dans un centre d'hébergment.

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Pour une fois, nous serons en autonomie complète et ce n'est pas plus mal. Nous pourrons gérer nos repas, nos horaires et nos sorties. Un vrai stage de pro quoi

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Tout le monde est plus entraîné alors normalement, on ne devrait pas chômer durant 4 jours et effectivement, nous n'avons pas rigolé. Après une première journée souple pour dévérouiller les guibolles, découvrir le coin, se mettre quelques mines en vélo, les 3 suivantes ont été trés studieuses.

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Pas mal de tests en vélo avec des portions en CLM et notamment une bonne partie de manivelles ou j'ai joué à 1 contre 6 sans que l'on puisse me reprendre. Bon, j'ai eu mal aux cannes à chaques sorties mais quelle plaisir.

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Une superbe sortie trail en compagnie de Bruno Ferra sur la dune du Pyla

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Une cession aquathlon ou je me suis étonné de mes sensations natatoires et de mon enchainement course à pied.

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Bref, une superbe semaine en compagnie de mes potes et de LA copine. Un vrai plaisir de venir sur ces stages, de retrouver l'ambiance délirante, de se faire chambrer au moindre loupé. De croiser des stars comme Garcimore, notre cocoboy et tout ça sous l'oeil de notre papa à tous, papa Richez bien sur :)

Merci à tous et surtout à Seb pour ces moments. Malheureusement, je ne participerais pas au France cette année car à une semaine de Francfort mais je viendrais vous encourager et donner de la voix pour que vous vous bougiez le fion

Maintenant, derniére ligne droite avec un passage par Mimizan et quelques grosses, trés grosses séances

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11 mai 2014

---------- Lacanau tri'event 2014 ----------

Samedi 10 mai 2014 : date du premier triathlon de l'année pour moi. J'ai choisi de m'aligner à Lacanau sur un format half-Ironman (1,9/90/21) sans difficulté et au profil de course similaire à Francfort.

Il était temps qu'elle arrive pour valider toutes les heures passées à souffrir, voir ce qu'il y a à travailler pour optimiser les semaines qui précéderont ma course de juillet. Un peu d'appréhension donc car j'ai toujours la trouille de mal faire, de me planter et surtout, de me décevoir.

Objectif avoué : un top 30 et sans me mettre dans le rouge :/

Départ initialement prévu le vendredi soir pour dormir sur place, mais les aléas font que finalement, je préférerais faire une bonne nuit à la maison et partir le samedi matin, en forme. Comme il n'y a que 3h de route, ce n'est pas trop gênant et plus raisonnable.

Arrivé sur place à 09h, j'ai l'impression d'arriver dans une fourmilière. Ça grouille de triathlétes qui s'affairent sur leur vélo, qui s'échauffent, préparent leur matosse. Ça y est, la saison de triathlon est enfin là et ça fait du bien. Retrait du dossard et déjà, j'ai la pression monte puisque l'organisition m'a octroyé le dossard N°1. Aïe, je pense que j'aurais du mal à faire mieux que ce numéro :)

Après le CD du matin, au cours duquel s'alignait plusieurs membres du club, il était temps de se rendre au parc à vélo pour déposer le matériel, préparer ma place et filer m'échapper. Retour à la routine d'un week-end de course quoi !

Lacanau Parc à vélo

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Le vélo est prêt, le matosse aussi, me reste plus qu'à enfiler la combi et aller m'échauffer. Je ferme la trifonction et au moment de la fermer, je ressens comme un relâchement au niveau de la poitrine. Je sais de suite ce qui s'est passé, ma trifonction s'est déchirée. Je retire ma combi et constate les dégâts. Ma fermeture éclaire a sauté et impossible de la remettre puisque je n'ai rien pour le faire et le départ est dans moins de 10 minutes. J'aperçois le corps arbitral et je file leur demander si cela sera gênant pour ma course puisque ma trifonction ne s'ouvre que jusqu'au plexus. Bien entendu, je tombe sur l'arbitre le plus agréable d'aquitaine qui m'envoie tout bonnement chier en me disant qu'il verrait lors de l'épreuve. Heureusement, l'arbitre principal me rassure que vu la situation, je ne serais pas inquiété. OUF, comme quoi, l'intelligence et le fair-play, ça aide parfois.

Rassuré, je remets ma combinaison et j'ai même le temps de m'échauffer mais la poisse n'est jamais bien loin. Retour sur la berge en compagnie de Pierre Gaspariau, futur vainqueur pour moi, et décide d'essayer de suivre les meilleurs le plus longtemps possible pour voir ou j'en suis. Tant pis si je me fais démolir sur les premiers 100 mètres. Par contre, n'ayant pas de combi intégrale, je suis gelé car l'eau est relativement fraîche.

Coup de sifflet libérateur et c'est parti pour les 300 que nous sommes. Départ très correct de ma part, je m'extirpe de la massLacanau plongeon natatione grâce au dolphing et commence à nager quand la grande lessiveuse me rattrape et là, je ramasse grave. Je prends des coups, on me castagne de tous les cotés, je prends des claques à tel point que je manque de perdre mes lunettes. Je n'arrive pas à me repérer et je sens que je ne nage pas efficacement. 1ére bouée, c'est toujours la guerre, 2éme, c'est pire. Je remets des pieds après ce passage et là, je prends un direct au menton des familles. Sonné, je vois des étoiles et le mec me pousse carrément car je gène Monsieur. Ok, retour à l'envoyeur mais là, mon ami est scotché et ne repart pas. Je sais que j'aurais pu me faire sortir mais là, c'était trop.

Après cet intermède pugilistique malheureux, je m'écarte un peu de la masse et bien m'en a pris puisque je peux enfin me repérer et nager à ma main mais j'ai déjà fait 1500m. Petit coup d'oeil à ma montre pour m'apercevoir que mon temps n'est pas si pourri et sortir en 30 minutes n'est pas illusoire.

Je m'efforce de m'appliquer, d'allonger et force un peu tout de même pour réussir mon premier objectif. Le tapis de sortie de l'eau est à portée de bras, je remets des jambes, 3-4 coups de dolphing et me voilà debout pour filer à ma monture. Coup de Lap sur ma montre qui m'indique 30'30 tout rond, et des potes présents sur place m'annonce dans le top 50 (48éme précisément), à moins de 5 minutes de la tête. Ils ont pris le thé devant ou quoi ?

La transition, très longue, me permet déjà de passer du monde et me voilà parti pour 90 kms, soit 4 tours de circuit.

1er tour : De suite, je sens que j'ai de bonnes jambes et décide de faire un gros premier tour pour voir. 5éme kilomètre, R.A.S., j'ai déjà passé du monde et revient rapidement sur un groupe de 4 mecs, bien alignés mais qui de ne draftent absolument pas. C'est suffisamment rare pour le préciser. Je passe ce petit groupe très rapidement et prend pas mal d'avance quand arrive le premier gros virage du parcours. La pluie ayant fait son apparition, je fais attention de ne pas prendre de risque et là, c'est le drame. Je perds l'avant en passant sur une mini plaque d'égout affleurant à peine du bitume. Dégoûté. Je me relève, fait un rapide bilan, vérifie que mon vélo n'a rien, tout est ok.

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2éme tour : On m'annonce à 6 minutes de la tête. Ce sont bien eux que j'ai croisé alors et effectivement, malgré la chute, je tiens un bon rythme et ne me sens pas entamé mais je suis tout seul. Je le resterais durant tout le vélo car je n'aurais personne sur qui m'appuyer pour me motiver.  Jusqu'au 30 éme km, R.A.S, je tiens le bon rythme et ne flanche pas quand un mec avec un énorme 4x4 me colle au train et se met à me klaxonner. Je me retourne une première fois et il me fait signe de m'écarter. Je suis déjà bien à droite, je ne peux pas plus car la route est défoncée. Je continue sans lui prêter attention et à la faveur d'une partie plus large, il arrive enfin à me passer mais fait délibérèrent un écart. Son rétroviseur me touche le bras et je finis dans le bas côté. Fort heureusement, malgré le sable, je ne suis pas tombé mais il s'en est fallu de très très peu. Re-check-up et je reprends la route. Dans l'opération, j'ai perdu un bidon et mon boyau de rechange mais je m'en rendrais compte un peu plus tard.

3éme tour :Pour une fois, un tour sans trop de soucis mais la pluie a redoublé. Je maintiens l'écart avec le 2éme pack, celui de Ludo Prouzet,  pour me donner un point de repère. Malheureusement, à la faveur d'une relance, ma boite à outils acheté le matin même se fait la malle car le velcro a cassé. A lire comme ça, on pourrait croire que je raconte des bobards pour me trouver des excuses mais vu qu'un athlète du team Charentes a failli la prendre dans les roues, c'est pas top. Obligé de m'arréter, de récupérer ce qui peut l'être et je repars.

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Là, ça m'a réellement gonflé et décontenancé. Avec tout ça, j'ai bien perdu 5 minutes rien que sur le vélo et j'ai failli mettre le clignotant pour rentrer directement au parc à vélo. Marre de cette poisse sur la moindre course que je fais. Néanmoins, je sais que ma place n'est pas si mal alors je repars mais dégoûté.

4éme tour : Enfin un tour sans soucis mais je léve un peu le pied pour faire un bon enchainement.

Fin du vélo, super transition encore et je pars pour mon semi-marathon quand à la sortie du parc vélo, mon pote Will m'annonce à la 10éme place. Ah oui tout de même ??? QUID de ma place sans toutes mes galères ? Décidé à maintenir cette position, je pars sur un rythme excellent, étonné de mes sensations et de ma foulée. Le travail de cet hiver semble enfin payer.

Sorti du parc en même temps que David Collomine de Limoges, excellent coureur à pied, je décide de lui coller aux basques pour voir mais après 1,5 kms, je me rends à l'évidence que je risque l'explosion alors je décide de le laisser partir mais mon rythme reste très bon. Mince, je me vois déjà courir en moins d'1h25, de faire une superbe place mais on ne fait pas d'un âne un cheval de course. Même le passage dans le sable et cette fameuse bosse ensablée ne me ralentisse pas trop et je prends même du plaisir alors que je suis à 15 km/h.

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Jusqu'au 15éme km, R.A.S., tout va pour le mieux, ma vitesse oscille entre 14,5 et 15 km/h,  je suis même remonté à la 8éme place suite à l'abandon de 2 gars qui me précédaient. Mais dés le 16éme, les galères commencent. Je ressens une vive douleur à la hanche sur laquelle je suis tombé, des douleurs dans les quadris, ma foulée se tasse, le souffle est devenu compliqué. Je vois que le temps au kilo augmente doucement et mes espoirs de chrono correct s'envole gentiment. Je commence à perdre des places mais je m'accroche, je ne veux pas marcher, rien lâcher. Je ne prends pas de coca au ravito, pense à bien prendre mes gels, m'arrose pour refroidir la machine car la pluie a cessé.

Lacanau CàP 2

Il y a maintenant du monde et je ne sais plus qui est dans son 1er ou 2éme tour, c'est un peu le bordel pour connaître sa place. Pas grave, je me concentre pour bien finir. Les derniers kms sont très longs, je tente de résister à plusieurs coureurs que je vois se rapprocher mais rien y fait, je suis scotché.

Finalement, je vois enfin la ligne d'arrivée et je peux la savourer car mon premier poursuivant est annoncé à 30 secondes.

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Plaisir mitigé en passant la ligne car j'apprends que je ne suis que 16éme et me rend compte que la plupart des mecs m'ont passé sur la fin. Finalement, je finirais à la 15éme place mais je ne sais pas pourquoi, disqualification d'un mec ? Bien sur, il y a des points positifs comme ma natation à peu prés correct, mes 2 transitions et ma course à pied qui a bien progressé mais je me rends compte que je suis encore loin du compte et qu'il va falloir bosser encore.

Sinon, une organisation très correcte pour une première, pas grand chose à reprocher à cette course si ce n'est un parc à vélo trop petit, des routes un peu pourries qui devraient être différentes l'année prochaine, un semi très sympa et suffisamment dur pour faire la différence, la preuve, j'ai pris cher. Une belle réussite et j'attends de voir les améliorations qui doivent être mis en place.

Maintenant, direction Gujan-Mestras pour un nouveau rassemblement police et une nouvelle semaine de stage avec les coupains et LA coupine. A mon avis, je vais prendre cher mais j'aime ça

PS : Un grand merci à toute la team Miramont de m'avoir recueilli alors que j'étais seul le samedi et dimanche soir. Merci d'étre aussi simple malgré l'énorme niveau de tous les membres du team (4 mecs dans le top 12, Pierre 2éme et Vincent 3éme). Par contre, vous ne m'y prendrais plus d'aller faire un décrassage le lendemain d'une course avec vous. Faire un décrassage en tirant des bouts droits à plus de 60 km/h, c'est dur dur :)

Mes temps : 31'40 (30'30 à ma montre ??? ) - 48éme temps / 2h13'07 - 10 éme temps / 1h33'25 - 33 éme temps = 4h18'12 - 15 éme

Point + :

  • Une course correcte, sans douleurs
  • Une natation correcte
  • Encore un gros vélo à hauteur des meilleurs du jour (7éme temps et 38 places de reprise)
  • Mes sensations lors de la course à pied
  • Mon plan d'alimentation
  • Un top 15 bien mieux que prévu

Point - :

  • Mon finish a pied
  • la malchance encore
  • ma natation perfectible
  • Le sentiment que je suis capable de bien mieux
10 mai 2014

---------- Training transition ----------

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Premiére course alors on rentre en mode guerrier :-)

Suite à cette nouvelle petite semaine de stage avec l'équipe Aquitaine, me voilà de retour à la maison pour continuer l'entrainement mais aussi préparer le premier triathlon de l'année à Lacanau sur le format half-IM.

La semaine à Périgueux + le semi m'ayant un peu mis à mal, je décide de faire une premiére semaine soft, sans trop d'intensité histoire de recharger les batteries et de poursuivre sur la lancée de ces derniers mois.

Premiére semaine à 12h mais c'était une semaine soft, heureusement ????? En fait, en m'entrainant sans me soucier des heures, de l'intensité ou des régles normales d'entrainement, cela passe trés facilement.

Les 2 semaines suivantes seront vraiment studieuses, surtout en natation et à pied afin de tenter de hausser mon niveau mais j'ai l'impression de stagner et de ne plus progresser. La course de Lacanau me fera le plus grand bien et me donnera de sérieuses indications sur la route à suivre à l'entrainement pour les mois suivants.

Aprés avoir préparé mon matériel le jeudi et vendredi, derniére séance tranquillou le vendredi et demain samedi, direction Lacanau pour, enfin, lacher les chevaux...

To be continued.......

9 mai 2014

----------- Stage ligue Acte 1 ----------

Comme chaque année depuis maintenant 8 ans, le CTL de la ligue Aquitaine, Sébastiaan Mondory, nous concocte un stage d'une semaine à Périgueux. Stage de cohésion, mais aussi stage de détection en vu des championnats de France de notre fédération qui auront lieu cette année fin juin à Arsac sur le triathlon des châteaux.

Toujours un plaisir de venir retrouver les coupains de la ligue durant une semaine. Plaisir car l'ambiance y est excellente, le travail sérieux et le niveau plus que correct. Petit plus pour cette année, j'arrive un peu plus entraîné que les années précédentes, moins lourd, alors ça devrait être beaucoup plus agréable.

Rendez-vous pris le lendemain du semi de Montauban, le 6 avril et les jambes sont lourdes. Pour une fois, je n'arrive pas le dernier car j'ai pu déposer toute ma progéniture en avance chez nounou et à l'école. De nouvelles têtes font leur apparition et après un premier test de notre humour très spécial, je pense qu'il n'y aura pas de problème d'intégration. Le retour d'ancien trés trés bon mais miné par les blessures depuis un moment. Bref, il va y avoir du sport.

arrivée Périgueux

Au programme de la semaine, les trois sports avec un accent sur le vélo, 2 séances de natation et une bonne séance d'enchainement plus quelques tests de VMA/PMA pour évaluer notre niveau.

Malgré mes grosses semaines d'entrainement et le semi marathon dans les pattes, la semaine a été superbe pour moi. En plus d'un temps génial, les séances sont toutes trés bien passées avec d'excellentes sensations même en natation. Des tests concluants, qui révéleront une fatigue certaines mais d'excellentes augures pour le futur de ma saison. Toujours une bonne puissance à vélo, confirmé sur un test de CLM. Des séances natation nagés dans les pieds du meilleur mais était-il à fond ??? Des séances de course à pied nickel et rallongées pour moi qui prépare du long.

photos groupes perigueux

Me reste à remercier le coach et les potes, nouveaux ou anciens (mecs ou LA fille) qui font de ces stages un réel plaisir. Nous ne sommes peut-étre pas les plus forts mais notre cohésion, notre amitié nous fait toujours nous sublimer et c'est bien ce qui fait toute la différence.

Rendez-vous dans un mois pour le second stage et une nouvelle fournée de franches rigolades

8 mai 2014

---------- Objectif N°1 : Semi-marathon de Montauban ----------

Quoi de mieux après un stage costaud, que 3 semaines pour continuer l'entrainement et de se tester sur un semi ?

Rendez-vous est pris avec le coach pour prendre le départ du semi-marathon de Montauban. Semi annoncé comme relativement roulant, donc de bonne augure pour faire un chrono sympa et prendre confiance. Objectif avoué : 1h20 voir moins si possible :/ Seulement voilà, le jeudi ayant été extrêmement pluvieux, je n'ai pu placer ma dernière séance de rythme et je décide de la faire le vendredi avant la course. Bien mal m'en a pris et on verra pourquoi........

Sur place, super organisation et rodée, les dossards sont retirés très rapidement et l'ont me demande mon temps estimé. Étonné, je le donne et l'on me propose une place dans le sas performance afin de faciliter cette dernière. Bin oui, ça se prend largement :))))

photo groupe montauban

Le bon, la brute et le............. comique :-)

Petit échauffement avec le patron et Christophe Lamothe himself, ce dernier est venu pour tenter de battre son record sur 10 kms et passer sous les 40'. Un excellent lièvre pour moi mais il est temps de prendre la direction du départ. Je repère bien le SAS performance, part trottiner un peu et à mon retour, c'est un bordel monstre. Ca déborde de tous les côtés, on se mélange et par exemple, je me retrouve à côté d'un type plutôt agé qui voudrait passer sous les 50 minutes... Du grand n'importe quoi.

Bref, le départ est donné, on se marche dessus, les mecs n'avancent pas et là, j'entends un gros "BOUM" et je passe à côté d'une moto de l'organisation qui a chu au milieu des coureurs, super quoi. Après, un petit kilomètre, les trous se forment et j'arrive enfin à prendre mon rythme. Parti pour me faire plaisir, je reprends Christophe au 2éme kilos et reste collé à ses basques puisqu'il est sur les bases de son record et du mien également. Malheureusement, après 3 kms, demi-tour pour prendre la route opposé et je me retrouve seul.

Qu'à cela ne tienne, je continue sur ma lancée et tente de garder le rythme. 4, 5, 6 ème kms, R.A.S., je me sens super bien, le rythme est bon et à l'approche d'un pont, j'arrive même à relancer tout en encourageant le coach qui est aux avants-postes, sur un super rythme.

Semi Montauban

Un gros qui court, c'est impressionnant :-(

10éme kilomètre passé en 39 minutes, je me sens toujours aussi bien, le rythme est excellent mais le parcours n'est pas aussi plat que le disait les mecs. Il est bourrée de relances, de faux-plats, de ponts qui font que l'on est toujours en prise. Qu'à cela ne tienne, le passage au 15éme est toujours bon mais je sens que ça commence à tirer sévère, le temps reste correct mais je sens que je flanche légèrement.

Ravito du 16éme, petit coup de fouet pris et me reste plus qu'o bien finir. Et bien ce fut compliqué. Des douleurs aux quadris commencent à apparaître et je vois mon rythme chuter inexorablement. Je me dis que cela va passer et je me concentre sur mon rythme, j'essaie de me détendre mais rien y fait, du 17éme au 20éme kilomètres, je ne verrais plus les panneaux kilométriques et cela me perturbera pas mal.

Je tente de relancer un peu et j'y arrive mais voilà qu'apparait le 20éme kilomètres. Dégoûté, j'aurais pu accélérer un peu plus tôt et surtout, un peu plus vite. Je force donc l'allure dans le dernier gros faux plat mais ce dernier kilomètre me semble interminable, très long.

Au détour d'un virage, je sens la clameur du public plus présente et d'un coup, je vois l'arche d'arrivée face à moi alors pour le temps final, je force l'allure.

Temps final : 1h24'24 (1h23'45 à ma montre) - arrivé 27éme sur 1122 - 17éme sur 371 dans la catégorie SEM soit du 15 km/h de moyenne.

Énormément déçu de ce résultat dans un premier temps. Je rage contre mon manque de lucidité et cette séance du vendredi qui m'a pas mal entamé mais surtout contre des erreurs de débutant que je ne fais pas d'ordinaire. Au final, j'apprendrais qu'il y avait plus de 600m en trop, donc 2 minutes à retirer, théoriquement, au temps final mais même en 1h22, je suis loin du compte. Je me rabats sur l'idée positive que sans la séance du vendredi et avec la distance réelle, l'heure 20 était plus que jouable. A méditer pour l'avenir donc.

Le coach, lui, finit 3éme au scratch et 1er vétéran en 1h13 (17,3 km/h) et le vainqueur, Anthony Costes, lui aussi triathléte passe la ligne en un peu plus d'1h12. Me prendre 10 minutes dans les dents, ça fait mal :'-( Cependant, quand je vois que Christophe loupe son record à 35 secondes prêt, il y a de quoi relativiser.

Maintenant, il va falloir digérer ce premier loupé et se remettre au boulot. Pour cela, direction Périgueux et le premier stage de la ligue Aquitaine en vu des France qui auront lieu fin juin. Toujours un plaisir de retrouver les copains pour une semaine sympa mais durant laquelle nous travaillons souvent très bien.

A suivre...

 

 

6 avril 2014

7 mai 2014

---------- Dernier training session et retour au bercail ----------

Comme toutes les bonnes, celle-ci aussi a une fin. Non sans se faire mal une dernière fois puisque Michel, pour ce dernier jour, avant de restituer les vélo de location de nos acolytes, nous à trouver LA bosse qui tue :)

Partie tranquillement pour une dernière sortie de décrassage en compagnie de tout le groupe, nous prenons la route de la sentinelle, bien connu de tous quand d'un coup, Michel nous fait prendre une route bien planquée. Puis d'un coup, nous nous arrêtons en bas d'une nouvelle voie au bitume parfait mais qui grimpouille pas mal. Sur ce, il déclare que le groupe se scinde en 2. Que les unes vont prendre la route dites "normale" et les autres tirent tout droit dans la bosse qui donne en fait à El roque.

Seulement, ce que Michel nous avait gentiment caché, c'est le pourcentage de certains passages qui étaient tout simplement impressionnant. Démarrant déjà dans le dur, celle-ci n'ira que dans le dur, le très dur, le très très dur, limite même par endroit. Grimper 5 kms très raide, ça passe mais 5 kms avec des passages à 25 ou 28 % sur plusieurs centaines de mètres, ça démoli les gros comme moi

Parti une nouvelle fois avec mon pote Stéphane, je n'ai pas voulu me mettre dans le cramoisi alors j'ai grimpé à ma main mais j'ai énormément souffert. Jamais distancé, je suis même revenu sur lui à la fin en espérant lui faire le sprint mais c'était sans compter sur un pu.... de petit clébard sorti d'une baraque et qui a manqué de me faire chuter et je viens mourir à 2 mètres :)

Un truc de débile, j'ai bien cru par endroit que j'allais mettre pied à terre, me tenir aux murets sur le bord de route, maudis au moins 20 fois Michel et mon gras :))))) N'empéche qu'à la fin, quel pied. Une fois la fatigue passée, les endorphines ont pris le dessus et j'ai savouré d'avoir monté un 50-38 et une cassette pour la montagne.

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Encore une bonne journée malgré la difficulté et il est malheureusement temps d'aller rendre les vélos de locations, de ré-emballer le mien et de passer à ma chére boutique Oakley qui, ne subissant pas les taxations européennes sur l'île (merci Franco), nous offre des prix défiants toutes concurrences. Trouver des Oakley jusqu'à moins 60 %, je ne connais pas et surtout quand on tombe sur des modèles qui ne sont pas encore commercialisés en France. Du coup, me voilà fendu d'une nouvelle paire de M2, les remplaçantes de mes Pro Mframe que mon cher toutou m'a boulotté juste avant de partir.

 Retour à la casa donc mais ce sera de courte durée puisque dans 2 semaines, direction Périgueux pour un nouveau stage avec l'équipe aquitaine de tri. Content de retrouver les copains de la ligue, l'ambiance sympa et comme j'arrive un peu plus entraîné que l'année dernière, ça risque d'étre une semaine bien plus plaisante

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