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Frankfurt, Ich komme...
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5 juillet 2010

La galére d'Obelitch

Salut à tous,

La_galere_dobelix


Accaparé depuis maintenant quelques semaines par mon petit bout de chou, je n'ai que très peu souvent de laisser des posts sur ce blog à 2 francs. Cependant, aujourd'hui, ça en vaut la peine car j'ai touché, non, percuté le fond des abimes du triathlon et ce, en toute logique.

Malgré 2 années à galérer entre blessures persistantes, impossibilité d'entrainement et paternité nouvelle, j'ai quand même décidé qu'il était temps que je bouge le gras qui me sert de ventre et me suis aligné sur le courte distance de Villeneuve-sur-Lot. Pur hérésie me direz-vous car le parcours est extrémement dur pour un gros sans entraînement. Des pourcentages de 10 et même 14% par endroit sur un parcours où l'on est toujours en prise.

Bref, après la difficulté que j'ai eu à finir le sprint par équipe hier, je n'en mène pas large. Première réjouissance, l'eau étant à 26 degrés, pas de combis. Logique car il faut reconnaitre qu'elle était excellente et super agréable pour nager. Second petit plaisir, il faut souligner l'excellent initiative des arbitres qui ont décidé de nous faire courir sans dossard sur le vélo afin de ne pas les détruire comme le matin sur le sprint. N'ayant pas vraiment le temps de m'échauffer avant les courses, je décide de partir de la maison pour rejoindre l'aire de course qui se situe à environ 35 kms. Seul petit hic, la route est particuliérement vallonné mais bon, faut souffrir pour être beau et mon régime passe par là.

Et me voilà parti de bon matin, à bicyclette ;-)

la route est dégagée, le soleil présent mais pas encore trop fort. Je roule peinard, savoure le paysage et m'avale les 40 kms, suite à une erreur de route, en moins de 01h26 à 28 km/h. Rien de bien gégéne mais j'ai apprécié et mes jambes aussi apparemment. Les 475 m d'ascension à l'aller se sont bien passés et j'espère qu'il en sera de même pour la course.

Arrivée sur place à l'heure prévue, nickel, ça me change. Madame est là, mes affaires dans le parc à vélo ou je suis esseulé car toutes les places ne sont pas prises, y a plus qu'à... faire avec la chape de chaleur qui vient de s'abattre sur la zone de départ. Un vrai four qui, à ma montre, indique une température de 34degrés et il n'est que 13h...

Départ natation donnée, je me suis placée à l'extrême gauche, face à la bouée et personne pour me coller. Je pars souple car vu le peu d'entrainement que j'ai, faudrait pas que je bâche dés la sortie de l'eau. Je ne me suis pas trompé car la première bouée est une foire d'empoigne que j'arrive à éviter et me retrouve rapidement esseulé. Tant mieux et la sortie de l'eau est déjà là mais je n'ai pas fait un temps gégéne, j'en suis conscient mais j'ai bien nagé, j'avais d'excellentes sensations pour un gros. De plus, vu l'allure à laquelle je me déplace, j'ai eu tout le loisir de m'orienter comme il faut. Je sors à moins de 3 minutes d'Enzo et 1 minutes de Griso, forza, c'est pas mal quand même car pour rappel, je n'ai pas pu aligné 2 séances de natation depuis 6 mois.


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Au passage, je vous laisse apprécier mon superbe bourlet et l'état de mes genoux


Transition correcte, ça n'a pas changé et c'est parti pour 40 bornes de montagnes russes. De suite, je sens que je n'ai pas de cannes et que ça va être une longue journée. Cahin-caha, me voilà au pied de la difficulté du parcours qui se résume en 2 montées successives avec des pourcentages de 10 et 14 % par endroit. C'est donc parti pour moi et là, je ne comprends pourquoi la route s'acharne à me retenir. Je n'avance pas, Je grimpe en étant sur mon 38-27 mais ne peut mettre plus petit, je sue, j'ai chaud, je crève, je me dégoute de me trainer ainsi... Le plus dur est à venir car dés la seconde ascension, ou je plafonne à 10 km/h à peine, je vois passer notre Griso national, frais comme un gardon qui me dépose comme une merde. J'ai bien tenté de m'accrocher mais ce fut peine perdue. J'avoue que là, je prends un coup de plus sur la caboche. Connaissant mon niveau d'entrainement et physique du moment, je me concentre tant bien que mal sur ma course et mon coup de pédale, si ça y ressemble encore.
A mon grand étonnement, j'arrive à reprendre quelques mecs mais me fait doubler par deux fois plus. A la fin du première tour, second gros coup sur la caboche quand je me rends compte que mon pote Denis me fond dessus à vitesse grand V. La jonction est faite à la fin de la seconde ascension mais j'ai du mal à embrayer pour le suivre mais revient à la faveur d'une très longue descente. Seulement voilà, la route se remet à refaire des siennes et suis obligé de lâcher pour ne pas risquer de bâcher une nouvelle fois.

Je rentre à vitesse réduite et pose le vélo avec un pathétique 29,7 km/h après une galère de tous les diables.

Le départ à pied est catastrophique mais je me sens obligé de m'arrêter pour revêtir un t-shirt pour ne pas cramer car mes épaules me piquent déjà. Je n'avance pas et n'arrive pas à forcer. Je plafonne à 10 km/h quand ce n'est pas moins. Je suis au bord de la marche dans tous les sens du terme mais je veux finir, je m'accroche et sous les encouragements de madame, de petit kovich et de mon chien, je m'accroche et boucle le premier tour à allure vieillard, à l'agonie. Le second tour est identique, obligé de m'arrêter à chaque ravitaillement pour m'inonder d'eau, m'abreuver. Je n'en peux plus mais m'accroche comme je peux. Pour dire vrai, à la fin du second tour, madame m'encourage comme elle peut mais rien y fait, je suis à deux doigts de chialer tellement je galère.

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Petit comparatif entre une allure de vainqueur et celle d'un gros sac

Cependant, au profit d'un troisième tour plus correct, j'arrive à boucler ce qui restera comme ma plus grosse galère en triathlon. Je n'ai jamais rien connu de tel même sur Ironman mais j'ai tenu, j'ai fini, avec les tripes, sans panache mais c'est fait. Le temps accompli est, après vérif, mon plus mauvais temps sur courte distance, à savoir 2h43 et non 1h43 comme initialement écrit.

Félicitation pour la superbe victoire d'Enzo, les superbes courses de Philippe Griso et de Daniel Martin, mention spéciale à mon Pote Denis qui m'a encore mis la misère. Enculé de François Emmanuelle ;-))))

je crois que je n'ai rien à rajouter. Quelqu'un m'a dit après la course, on ne peut pas être et avoir été, reste à savoir ce que je serais...

Pour expier ma faute, je me suis farci la route du retour à vélo, comme à l'aller en repassant par la bosse de mon calvaire, je dois être maso

Au final aujourd'hui, ce fut 1,5 km de natation, 120 km de vélo pour 4h15 et 1835m de dénivelé + avec pour finir 10 kms à pied mais la correction, ou la honte (au choix) me demande de ne pas indiquer mon temps

@ un de ces jours

PS : prochaine coures : CD CLM de BERGERAC

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