welcomme to Mimizan, pays des tricheurs

Comme l’année dernière, nous revoilà à Mimizan pour un week-end festif. Comme d’habitude, le samedi est réservé au sprint par équipe et le dimanche, c’est le courte distance. Je dois prendre part au dos mais cette année, je me tourne plus vers le sprint par équipe car je n’ai toujours pas retrouvé mon niveau, surtout à pied, pour pouvoir rivaliser.

Donc, samedi, sprint par équipe. Malheureusement, nous ne pouvons aligner notre meilleure équipe car certains athlètes oublient que parfois, le triathlon est aussi un sport d’équipe. Bref, nous avons composé une équipe beaucoup moins forte que l’année dernière alors que nous avons de super éléments. Bref, malgré tout nos efforts, nous ne pouvons faire mieux qu’une douzième place. Une natation correcte mais à vélo, le manque d’expérience de certains nous a pas mal retardé car les prises de relais ne se font pas comme il faut et nous font perdre un temps fou. Sans oublier les chutes à éviter car il n’est pas si évident que ça d’être efficace dans un peloton. Rien de grave malgré tout mais notre non qualification pour la coupe de France des clubs me fait un peu chier car j’aurais préféré celle-ci plutôt que de courir en duathlon.

Le CD du dimanche fera encore le plus grand bonheur des tricheurs mais bon, je crois qu’il est dans la nature de certains de fantasmer sur un hypothétique niveau et valeur qu’ils pensent avoir. Une nouvelle fois, je foire ma natation est sors super mal de l’eau, bien loin du temps que je voulais faire.

C’est à vélo que je vais devoir forcer, merde, ça va être super chiant pour moi, surtout que le terrain est super plat. Après 01h d’effort en solitaire mais alors en vrai solitaire, je n’ai fais que doubler des petits paquets notamment de filles super bien abrité, je me retrouve seul dans le parc à vélo quand j’entends Bruno Ferrat qui me crie « Arrête de t’esquinter à rien, regarde derrière... » et là, vision d’horreur, ce n’est pas 10, ni 20 ni même 30 drafteurs qui arrivent en même temps, mais bien une bonne cinquantaine.

J’avoue que j’étais tellement dégoûté que j’ai choisi d’attendre madame. J’ai forcé jusqu’au premier ravitaillement puis je me suis assis. J’ai fini avec tranquillement avec madame tri mais dégoûté. Certaines choses ne changeront donc jamais.

Week-end mitigé donc mais satisfait de m’y être remis sérieusement même si ce n’est pas vraiment la grande forme. On verra par la suite mais je pense que c’est avant tout un problême de mental et de motivation.

A suivre...