Bergerac

8 octobre 2009

Après mes grosses désillusions sportives, je me devais de réagir et avec le concours de Coach Bruno, je pense que les choses vont en s’améliorant.

Direction Bergerac aujourd’hui pour un CLM individuel. Le but n’est pas d’être performant mais de finir en essayant de prendre un max de plaisir. Le parcours est difficile mais assez roulant en vélo pour me refaire la cerise.

Tout est prêt quand j’apprends que la natation se fera sans combi au vu de la température de l’eau. Cool car je nage de mieux en mieux sans combi et cela est du à mes épaules, j’en ai maintenant l’intime conviction.

Connaissant le parcours, je n’ai pas trés bien compris le briefing à cause du mauvais réglage des micros, heureusement, je ne suis pas le seul. Objectif du jour, rattrapé mon vieil ami Maubras puisqu’il part 1 minute devant moi.

Me voilà parti et je n’ai pas fait

400 m

que je me porte à hauteur de Maubras. Logique puisque avec le courant, je suis quand même plus puissant et m’en sors beaucoup mieux. Seulement, une fois de plus, je ne fais pas gaffe et me retrouve stoppé par un kayak qui m’indique que j’ai loupé la bouée et que je dois faire demi-tour. Le problème est que je viens de faire 250m de trop. Dégoûté, je me résigne et repars en sens contraire.

Au parc, c’est écoeuré que je me vois contraint à l’abandon, écoeuré mais madame me pourrit et je me dis que ce serait trop facile alors j’enfourche ma bécane mais sans aucune motivation. Ce n’est seulement qu’aprés 5km que je me dis que je dois me faire plaisir et commence à rouler. Seulement voilà, je me fais reprendre par 2 mecs qui s’amusent à me drafter comme des porcs et qui me passent alors qu’un arbitre approche. Je les trouve tellement courageux que je reste à distance mais l’arbitre n’est pas dupe. En fait, il les suivait depuis un moment mais apparement, le seul à tricher était le mec de Miramont qui s’étonne de son carton et du règlement. Ils sont fantastique quand même ces tricheurs car ils n’assument toujours pas.

Durant le second tour, j’ai la chance de repartir avec Ludovic Prouzet, qui est une mobylette et qui ne me largue pas, bien au contraire, je reste à 10m peinard et me sens super bien. Bien sur, à pied, je prends un shoote dés le premier....... mètre. Je me cale à mon allure et décide de gérer les 10 derniers kilomètres.

Et bien pour une fois, JE ME SUIS FAIS PLAISIR. Oh, ce ne fut pas folichon mais je me suis appliqué à gérer pour finir et ça m’a réussi.

Le temps n’est pas important, la place non plus d’ailleurs mais je voulais finir et reprendre goût à la compétition avant de me tourner vers la saison prochaine. C’est à présent chose faite mais dieu que c’est pénible de repartir de trés loin.