SARAMON

Saramon, petit bled paumé dans la campagne gersoise mais un sprint au format original puisque l’on part par groupe d’age.

Une course vraiment sympa, au parcours constituait d’une boucle de 750m dans le lac autour d’une île ou les tricheurs ont vite fait de courir afin de gagner de précieuses secondes suivis de plusieurs minutes au vu de l’économie d’énergie gagné. Vient ensuite le vélo et son parcours assez difficile bien que trés roulant pour un rouleur comme moi, la course à pied a été modifiée puisque le tour du lac a laissé place à un aller-retour sur le parcours vélo.

Cette journée sera placée sous le signe de l’émotion car ce sera le premier tri de ma sœur Sylvette grâce notamment à Laurent du magasin Running store qui lui a gentiment prêté une combi. Connaissant le personnage, je ne doute absolument pas qu’elle finira, le tout pour elle sera de sortir de l’eau entière. Après Véro, je pense que c’est une suite logique mais je sais que ce sera dur de la voir s’élancer.

Bref, je serais le premier à m’élancer puis si tout va pour le mieux, j’aurais même le temps de voir les filles partir.

Me voilà parti, la natation se déroule sans problème même si je pensais nager un peu plus vite. Je suis étonné de sortir aussi frais mais une nouvelle fois en rage contre les tricheurs qui ne se sont pas gênés pour se permettre de courir sur l’îlot dont on devait faire le tour mais ils n’auront pas la partie si facile, on verra ça plus tard.

Donc, me voilà sur le vélo. Les sensations ne sont pas gégènes et il me faut quasiment 1 tour pour me chauffer. Pas de jambes et j’ai comme des crampes qui m’empêchent d’envoyer à fond. J’arrive tout de même à reprendre pas mal de mecs sortis devant moi, comme d’habitude quoi. Malgré cela, le premier tour se finit rapidement et c’est sous les encouragements du public, en masse au niveau du parc à vélo, que je repars pour le second. Idem que le premier, un tour beaucoup plus rapide que le précédent et c’est à vitesse grand V que je rentre au parc.

Au final, mon temps vélo n’est pas si pourri mais je n’ai vraiment aucune sensation. Le début de la course à pied n’est pas trop mal même si je me fais reprendre par deux fusées puis ce sont les jambes lourdes et mon surpoids qui se rappelle à mon bon souvenir. Je ne sais qu’il n’y a que 5 bornes mais c’est vraiment dur de tenir un rythme correct.

Le manque d’entraînement est, à ce moment là, bien présent mais je tiens le coup même si je sens bien que je vais faire un temps pourri à pied. Je croise quelques membres du club en bien meilleure forme que moi mais me voilà déjà de retour.

Heureux d’en finir mais, comme d’hab, c’était sans compter sur la tuile qui me va si bien. Nouvelle réglementation oblige, je me prends un carton jaune pour non respect du port de la ceinture porte-dossard à 2 mètresde la ligne d’arrivée. Délire quand on sait que d’ordinaire, je la porte au niveau des fesses, là, je la portais en dessous de mon nombril. Ce ne fut pas trés important mais ce qui a suivi l’a été puisque aprés course, j’ai demandé des explications au dit arbitre qui me les a gentiment donné mais c’était sans compter sur un arbitre zélé qui est venu emmerder le monde mais je vous l’expliquerais sur un autre post.

Bref, on m’explique la nouvelle réglementation en vigueur et c’est tout. Normal que je prenne un carton, je n’étais pas vraiment attentif lors du briefing.

Les filles sont maintenant prêtes au départ. Je sens que Sylvette n’est pas aussi sereine que d’habitude. Pourtant, étant cenbornarde et ultra-traileuse, un tri sprint est une formalité mais comme beaucoup, c’est la natation qui fait peur. Petite photo, petite larme aussi car l’émotion est palpable pour nous deux et c’est parti.

Sous les sunlight des tropiques...

Virginie ne sort pas trop mal de l’eau et Sylvette réussit l’exploit de ne pas sortir en dernière. Au contraire, elle se permet même de faire de l’humour car lui criant que la sortie de l’eau était proche, celle-ci nous répond en plein effort : « j’arrive et je suis vivante, deux minutes ».

Le vélo est une petite ballade puis vient la course à pied. Une formalité puisque madame se permet de prendre le temps de mettre son maillot de son club d’athlé. Facile pour elle, elle arrive à reprendre quelques nanas lambinardes et de finir avec un immense sourire et une joie bien visible.

Une bonne journée donc et mon résultat importe peu même si pour info, je me suis fais exclure de la course (CF mon prochain post). A voir sur mes prochaines courses...