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Frankfurt, Ich komme...
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8 juillet 2008

Monte la dessus, tu verras Zurich

Après notre petit détour par Embrun, nous profitons de notre venue en Suisse pour faire un saut au magasin Sportmax de Genève pour refaire le plein de Squeezy pour Zurich et la saison prochaine. Autant être honnête, on a mieux à Agen et chez Running store, merci Lolo.

Me voilà donc à J-7 et l’arrivée à Zurich s’est faite beaucoup plus vite que ce que je pensais et heureusement. Arrivée au camping officiel de l’épreuve, je patiente tandis que Madame, qui parle mieux allemand que moi, règle les différentes modalités. Malheureusement, la voyant revenir avec une drôle de tête, j’ai vite compris qu’il y avait un problème et j’ai vite compris que c’était le début des emmerdes.

Sur le site de la course, il est bien spécifié qu’au camping, on parle français, au pire, anglais. Malheureusement, ils n’ont pas spécifié que le proprio des lieux était un vrai con comme rarement j’en ai vu, à part peut-être sur Onlinetri. C’est la premiére fois que je vois ça et dieu sait que j’en ai vu des campings en Europe. En fait, on peut dormir sur place mais le trafic, ou toutes nos affaires se trouvent, et notamment la bouffe et les vélos, doit être garé de l’autre côté de la rue. Hors de question pour moi de laisser tout mon matosse sans surveillance et j’essaie de l’expliquer au vieux de l’accueil mais celui-ci refuse de parler ne serait-ce qu’Anglais et s’obstine à faire semblant de ne pas comprendre même quand je lui parle Allemand (qui n’est pas si null). Je lui propose même de prendre un emplacement camping-car est de payer en conséquence, mais non, grand-père refuse et d’un seul coup, Monsieur péte un câble et se met à hurler comme un cinglé, m’insultant alors qu’à aucun moment, nous n’avons été désagréable. L’expliquer est inutile tant ce fut irréaliste et inexplicable mais j’ai eu beau essayer de reprendre une quelconque négociation, ce ne fut que pire. Du coup, n’y tenant plus, à bout de nerf car je ne sais pas ou nous allons passer la nuit et le reste du séjour,  je lache un bon vieille « espèce d’enc…..é » qui scotche sur place le vieux. J’ai alors compris que monsieur parlait parfaitement le français mais refusait de le faire. Et là, c’est moi qui me suis lâché, le vieux était à 2 doigts d’appeler la police.

Bref, nous voila à la rue ou presque. L’office du tourisme est fermé, personne n’est capable de nous dire si il y a un autre camping dans le coin. Tournant à la recherche d’un truc, nous tombons sur une maison proposant des chambres d’hote mais celle-ci est complète. Cependant, super sympa, la propriétaire nous propose d’installer notre matelas dans une pièce qu’elle n’utilise pas si l’auberge de jeunesse, situé 1km plus loin, ne peut nous recevoir et ce fut le cas. Du coup, retour à l’envoyeur mais là, grosse claque quand elle nous propose sa bibliothèque qui est vide et dont elle ne se sert pas pour la modique somme de 50€… Hallucinant, du pur vol.

Ne pouvant engager une telle somme, nous voila en quête d’un endroit ou dormir et dieu sait que c’est vraiment compliqué de trouver ce genre d’endroit à Zurich. On a donc passé la nuit à l’arrière du trafic et sur le parking « payant » d’un hôpital mais en guise de réveil, ce fut la police, une nouvelle fois qui est venu nous apporter le petit-déj après qu’ont les ai appelé car des manouches squatter le parking de l’hôpital… C’est quoi ce pays de fou ??????????

Passage à l’office de tourisme et nous voilà parti en quête d’un autre camping mais qui se situe non loin d’une autoroute mais en pleine foret…

La suite de nos aventures de fous dans le prochain épisode car ce n’est pas finie, je le sens.

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