Après notre petit détour par Embrun, nous profitons de notre
venue en Suisse pour faire un saut au magasin Sportmax de Genève pour refaire
le plein de Squeezy pour Zurich et la saison prochaine. Autant être honnête, on
a mieux à Agen et chez Running store, merci Lolo.
Me voilà donc à J-7 et l’arrivée à Zurich s’est faite
beaucoup plus vite que ce que je pensais et heureusement. Arrivée au camping
officiel de l’épreuve, je patiente tandis que Madame, qui parle mieux allemand
que moi, règle les différentes modalités. Malheureusement, la voyant revenir
avec une drôle de tête, j’ai vite compris qu’il y avait un problème et j’ai
vite compris que c’était le début des emmerdes. Sur le site de la course, il est bien spécifié qu’au
camping, on parle français, au pire, anglais. Malheureusement, ils n’ont pas
spécifié que le proprio des lieux était un vrai con comme rarement j’en ai vu,
à part peut-être sur Onlinetri. C’est la premiére fois que je vois ça et dieu
sait que j’en ai vu des campings en Europe. En fait, on peut dormir sur place
mais le trafic, ou toutes nos affaires se trouvent, et notamment la bouffe et
les vélos, doit être garé de l’autre côté de la rue. Hors de question pour moi
de laisser tout mon matosse sans surveillance et j’essaie de l’expliquer au
vieux de l’accueil mais celui-ci refuse de parler ne serait-ce qu’Anglais et
s’obstine à faire semblant de ne pas comprendre même quand je lui parle
Allemand (qui n’est pas si null). Je lui propose même de prendre un emplacement
camping-car est de payer en conséquence, mais non, grand-père refuse et d’un
seul coup, Monsieur péte un câble et se met à hurler comme un cinglé,
m’insultant alors qu’à aucun moment, nous n’avons été désagréable. L’expliquer
est inutile tant ce fut irréaliste et inexplicable mais j’ai eu beau essayer de
reprendre une quelconque négociation, ce ne fut que pire. Du coup, n’y tenant
plus, à bout de nerf car je ne sais pas ou nous allons passer la nuit et le
reste du séjour, je lache un bon vieille
« espèce d’enc…..é » qui scotche sur place le vieux. J’ai alors
compris que monsieur parlait parfaitement le français mais refusait de le
faire. Et là, c’est moi qui me suis lâché, le vieux était à 2 doigts d’appeler
la police. Bref, nous voila à la rue ou presque. L’office du tourisme
est fermé, personne n’est capable de nous dire si il y a un autre camping dans
le coin. Tournant à la recherche d’un truc, nous tombons sur une maison
proposant des chambres d’hote mais celle-ci est complète. Cependant, super sympa,
la propriétaire nous propose d’installer notre matelas dans une pièce qu’elle
n’utilise pas si l’auberge de jeunesse, situé 1km plus loin, ne peut nous
recevoir et ce fut le cas. Du coup, retour à l’envoyeur mais là, grosse claque
quand elle nous propose sa bibliothèque qui est vide et dont elle ne se sert
pas pour la modique somme de 50€… Hallucinant, du pur vol. Ne pouvant engager une telle somme, nous voila en quête d’un
endroit ou dormir et dieu sait que c’est vraiment compliqué de trouver ce genre
d’endroit à Zurich. On a donc passé la nuit à l’arrière du trafic et sur le
parking « payant » d’un hôpital mais en guise de réveil, ce fut la
police, une nouvelle fois qui est venu nous apporter le petit-déj après qu’ont
les ai appelé car des manouches squatter le parking de l’hôpital… C’est quoi ce
pays de fou ?????????? Passage à l’office de tourisme et nous voilà parti en quête
d’un autre camping mais qui se situe non loin d’une autoroute mais en pleine
foret… La suite de nos aventures de fous dans le prochain épisode
car ce n’est pas finie, je le sens.