Voilà, dans mon précédent article, je disais que nos
aventures extraordinaires au pays des troululus n’étaient pas terminées et je
ne fus pas loin de la vérité.
Après avoir galéré pour trouver un endroit où dormir,
direction l’office du tourisme afin de se faire indiquer un autre camping.
Adresse nous est donnée de l’autre coté de la colline à 10-15 minutes de l’aire
de départ, dans la foret, au calme apparemment.
Après 1h20 de recherche, nous tombons sur la pseudo perle et,
effectivement, le cadre est sympa. Planté au milieu de la foret, à proximité
d’un petit cours d’eau, je pense que je serais bien au calme pour préparer
sereinement ma course et ne plus m’énerver comme avec vieux con. Le coin est
d’autant plus sympa que le camping est entièrement entouré de chemin ombragé et
de toutes types : vallonné, plat, en terre, en bitume. Bref, le paradis du
coureur à pied et du triathlète en passe de claquer une perf.
Mis à part ça, tout semblait collé. Le prix est raisonnable,
peu de gens sont installés et en plus, les proprios sont sympas… Jusqu’au
moment ou ????
Jusqu’au moment où l’on nous explique qu’il ne va pas être
possible de laisser le trafic avec notre tente sur notre carré d’herbe mais
plutôt en face, certes dans le camping et à vue, mais à 150m de là. Je ne me
voyais pas faire 50 A/R par jour pour prendre une connerie. J’allais craquer
quand madame a demandé des explications et la réponse qui nous fut donné a été
que c’était pour ne pas abîmer l’herbe qui avait du mal à repousser à cet
endroit là… J’hallucine, c’est la première fois que je passerais une nuit sur
un green de golf.
Autant dire la vérité, nous n’avons respecté la règle que
24h car après, impossibilité de rester à moins de 10m du camion car on y est
toujours fourré. Le propriétaire nous a bien fait la remarque une fois ou deux
mais le temps est passé du grand beau au déluge en l’espace de 24h et le
camping s’est transformé en pataugeoire.
Bref, malgré tout, j’ai retrouvé un peu de sérénité et suis
reposé. J’ai pu m’entraîner dans les trois sports. Une séance natation avec la
combi dans le lac et dans la foulée, repérage de la boucle à vélo depuis le Km
25 jusqu’au retour à Zurich en camion, passage notamment dans Earthbreakhill
qui me semble raide mais pas vraiment difficile, j’ai quand même pire pour
rentrer à la maison...
Encore quelques jours et ce sera le retrait du dossard puis
la dernière ligne droite. J’ai encore quelques séances à placer et il faut que
j’arrive à retrouver mon pote Fred qui fait le déplacement depuis Nice et ce
sera bon.