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Frankfurt, Ich komme...
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8 juillet 2008

On est venu, on a vu et on ne reviendra plus…

Tout du moins, si rien ne change.

Dans la série, on part en voyage et finalement ça finit en course contre la montre, je voudrais la famille Kovich. Prévu initialement, notre voyage devait démarrer samedi matin mais n’étant pas prêt à l’heure H, ce n’est que le samedi soir à 23h que nous nous sommes mis en route pour notre périple de quelques 3500 KM. 1er objectif, se rendre à Auron pour que madame prenne part au X-Terra du dimanche matin puis direction Zurich via Genève.

Nous partons donc pour 3 semaines de voyage pour finir notre périple à Hawaïï si tout se passe comme prévu. Pour ce début, nous passons donc par Toulouse, Nice via l’autoroute dont je ne suis pas friand mais c’est tout de même plus rapide et plus sure. Seulement, malgré tout, la fatigue s’est fait sentir à mi-chemin et j’ai pu tester l’effet réveil-matin du Red Bull made in France. Une canette et ça repart mais vitesse grand V, j’avais oublié la qualité de cette boisson.

haut2008

Une nuit à rouler, seul car madame dort tranquille, c’est quand même beau la vie d’athlète pro… 800km et nous arrivons sur place 2 heures avant le début de l’épreuve. Pendant que madame finit sa nuit à l’avant du trafic, je me mets en quête d’un éventuel stand pour retirer son dossard. Mais là, grand moment de solitude car rien n’est indiqué, pas un panneau, même pas un pékin dans les rues, le désert complet. Ce n’est qu’une heure avant le départ de l’épreuve que l’on nous indique une bicoque que je prenais pour le local à poubelle de l’hôtel d’à coté.

Certes, les gens sont accueillants mais aucune indication ne nous est donnée quand au départ ou aux règles spécifiques de l’épreuve… Sauf que nous aurions du être présent la veille pour le briefing et la pasta party, cette bonne blague. Malgré nos nombreuses demandes aux bénévoles, qui sont autant au courant que nous, c’est une arbitre, même pas française qui nous indique comment se rendre à l’air de départ mais nous apprend aussi que celui-ci sera donné dans moins de 20 minutes. Génial mais heureusement que celle-ci nous fais monter dans sa caisse et nous dépose car sinon, ça aurait été jojo.

Bref, tout le monde est prêt à plonger mais madame tri part dans l’inconnu car personne ne lui dis comment s’organise la natation. Tout comme moi, vu son niveau, elle suivra la masse. Cette dernière est plutôt sympa car elle se fait dans une retenue d’eau, sur 3 tours avec une sortie à l’australienne sur un plan incliné à chaque fois. Malgré le coté bucolique de ce type d’épreuve, la faire sous la pluie n’est pas ce qu’il y a de mieux et pourtant, c’est ce qui se passe après les premières minutes de course.

Pas mal de mecs décident d’abandonner car en plus, le parcours à l’air vraiment costaud. Perso, je décide de regarder partir la seconde vague puis de rejoindre l’aire d’arrivée car rien n’est fait pour suivre la course. Il n’y a aucune animation, les locaux sont super désagréable et le temps maussade n’arrange rien. Après le passage des premiers, je me rends compte que l’on n’est pas sur la même planète. Les mecs, comme les filles passent avec à peine une trace de fatigue sur le visage, rien aucune difficulté apparente… Bizarre. D’autant plus quand je vois arriver ma miss, épuisé, le bras en écharpe et des larmes pleins les yeux.

« IMPOSSIBLE », ce fut son premier mot Impossible de pouvoir finir au vu du parcours et de sa difficulté. Et je veux bien la croire car nous avons quand même une certaine expérience des courses VTT à présent, et celle-ci, aux dires de plusieurs athlètes que j’ai croisé par la suite était quasi impossible dans un temps raisonnable.

De plus, après 3 grosses gamelles, madame a préféré passer la main ou plutôt le poignet puisque celui-ci l’a fait souffrir horriblement. Aux dires du médecin de l’épreuve, c’est une fracture du scaphoïde mais rien n’est moins sur car il n’a pas l’air au fait de son boulot, ou serait-ce qu’il s’en bat les C....... ????

Bref, ce qui m’a choqué le plus, c’est l’attitude des premiers athlètes masculins comme féminins. Ils arrivent très très, trop frais après une telle épreuve. Même pas une goutte de sueur, de fatigue ou même de coup de mou, cela en devient ridicule et je me pose énormément de question quand à la santé de ces athlètes. A tel point qu’apparemment, le 4éme s’est fait passé dans les derniers Kms et Monsieur nous pique une énorme colère, en allemand en plus. wunderbar.

Bref, déçu par ce type d’épreuve et l’ambiance qui l’entoure.

Col_de_la_Bonnette__St_Etienne_

Désormais, direction Gap en passant par le col de la Bonette pour faire des examens complémentaires au poignet de madame. Ensuite on fera une halte à Embrun, chez les Coffre, histoire de passer une bonne nuit avant le décompte final, qui lui est à J-7 à présent..

Photo_221

PS : Le poignet de madame n’est pas cassé juste foulé. Embrun est toujours aussi joli mais par contre, je devais faire une grosse séance de vélo en montagne à l’issue de la course de madame mais celle-ci a été écourtée à cause de la grêle. Dommage, j’ai vraiment adoré grimpé le col de la Bonette mais jusqu’au 25éme km car après, bonjour, j’en aurais vraiment chié. J’ai quand même fait 75km et à un bon rythme. Tranquille.

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Commentaires
G
Ben ecoute t'as du tomber sur des cons...pas la peine de les mettre tous a la meme enseigne.<br /> et puis concernant le degré de difficulté: pour un VTTiste, c'était un beau parcours, pas "impossible", c'est tout. Dur pour les débutants en VTT surement. mais bon, de la à ewagérer comme ça...<br /> et puis tes allusions sur le dopage..c'est lourd..<br /> pour finir, j'ai mis mon adresse mail.
M
Je pense qu'il n'y avait pas 10 X-terra ce jour là ou alors je me trompe. Si tu m'avais laissé une adresse mail pour te répondre, j'aurais pu le faire plus précisément mais là, je vais faire court.<br /> <br /> Oui, on a été mal accueilli même si les gens de la course était sympathique, oui les habitants locaux ont été désagréable, oui le doc de la course s'en foutait royalement et oui, oui le parcours était très dur car ma femme n'est pas du genre à exagérer et elle connait les courses de VTT. Je ne dénigre pas la course qui se fait dans un cadre fantastique mais si l'on n'accepte pas la critique, une épreuve ne peut s'améliorer.<br /> <br /> Tu ne peux pas comparer les pros avec des amateurs non plus, quand je vois comment les premiers hommes et femmes arrivent, je doute que les contrôles anti-dopages soient très poussés à Auron. Je commence à être habitué des épreuves difficile et voir arriver Stolz avec même pas une goutte de sueur et à peine essoufflé, désolé mais ça fait louche à mes yeux, aussi fort soit-il.<br /> <br /> Le plat n'a rien à voir...
G
locauX<br /> desolée, chuis trop troublée par ta musculature xD
G
Tombée par hasard sur ta vision de la course d'auron, je me demande si tu etais vraiment au bon endroit...les locaus pas accueillants..le parcours IMPOSSIBLE... mouais... il avait rien d'impossible...faut croire...<br /> bref, dommage de lire ce genre de résumés...enfin on va pas interdire les blogs de triathletes non plus xD<br /> allez a + sur du plat : )
Frankfurt, Ich komme...
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