Dans la série, on part en voyage et finalement ça finit en
course contre la montre, je voudrais la famille Kovich. Prévu initialement,
notre voyage devait démarrer samedi matin mais n’étant pas prêt à l’heure H, ce
n’est que le samedi soir à 23h que nous nous sommes mis en route pour notre
périple de quelques 3500 KM. 1er objectif, se rendre à Auron pour
que madame prenne part au X-Terra du dimanche matin puis direction Zurich via
Genève.
Nous partons donc pour 3 semaines de voyage pour finir notre
périple à Hawaïï si tout se passe comme prévu. Pour ce début, nous passons donc
par Toulouse, Nice via l’autoroute dont je ne suis pas friand mais c’est tout
de même plus rapide et plus sure. Seulement, malgré tout, la fatigue s’est fait
sentir à mi-chemin et j’ai pu tester l’effet réveil-matin du Red Bull made in
France. Une canette et ça repart mais vitesse grand V, j’avais oublié la
qualité de cette boisson.
Une nuit à rouler, seul car madame dort tranquille, c’est
quand même beau la vie d’athlète pro… 800km et nous arrivons sur place 2 heures avant
le début de l’épreuve. Pendant que madame finit sa nuit à l’avant du trafic, je
me mets en quête d’un éventuel stand pour retirer son dossard. Mais là, grand
moment de solitude car rien n’est indiqué, pas un panneau, même pas un pékin
dans les rues, le désert complet. Ce n’est qu’une heure avant le départ de
l’épreuve que l’on nous indique une bicoque que je prenais pour le local à
poubelle de l’hôtel d’à coté.
Certes, les gens sont accueillants mais aucune indication ne
nous est donnée quand au départ ou aux règles spécifiques de l’épreuve… Sauf
que nous aurions du être présent la veille pour le briefing et la pasta party,
cette bonne blague. Malgré nos nombreuses demandes aux bénévoles, qui sont
autant au courant que nous, c’est une arbitre, même pas française qui nous
indique comment se rendre à l’air de départ mais nous apprend aussi que
celui-ci sera donné dans moins de 20 minutes. Génial mais heureusement que
celle-ci nous fais monter dans sa caisse et nous dépose car sinon, ça aurait
été jojo.
Bref, tout le monde est prêt à plonger mais madame tri part
dans l’inconnu car personne ne lui dis comment s’organise la natation. Tout
comme moi, vu son niveau, elle suivra la masse. Cette dernière est plutôt sympa
car elle se fait dans une retenue d’eau, sur 3 tours avec une sortie à
l’australienne sur un plan incliné à chaque fois. Malgré le coté bucolique de
ce type d’épreuve, la faire sous la pluie n’est pas ce qu’il y a de mieux et
pourtant, c’est ce qui se passe après les premières minutes de course.
Pas mal de mecs décident d’abandonner car en plus, le
parcours à l’air vraiment costaud. Perso, je décide de regarder partir la
seconde vague puis de rejoindre l’aire d’arrivée car rien n’est fait pour
suivre la course. Il n’y a aucune animation, les locaux sont super désagréable
et le temps maussade n’arrange rien. Après le passage des premiers, je me rends
compte que l’on n’est pas sur la même planète. Les mecs, comme les filles
passent avec à peine une trace de fatigue sur le visage, rien aucune difficulté
apparente… Bizarre. D’autant plus quand je vois arriver ma miss, épuisé, le
bras en écharpe et des larmes pleins les yeux.
« IMPOSSIBLE », ce fut son premier mot Impossible
de pouvoir finir au vu du parcours et de sa difficulté. Et je veux bien la
croire car nous avons quand même une certaine expérience des courses VTT à
présent, et celle-ci, aux dires de plusieurs athlètes que j’ai croisé par la
suite était quasi impossible dans un temps raisonnable.
De plus, après 3 grosses gamelles, madame a préféré passer
la main ou plutôt le poignet puisque celui-ci l’a fait souffrir horriblement.
Aux dires du médecin de l’épreuve, c’est une fracture du scaphoïde mais rien
n’est moins sur car il n’a pas l’air au fait de son boulot, ou serait-ce qu’il
s’en bat les C....... ????
Bref, ce qui m’a choqué le plus, c’est l’attitude des
premiers athlètes masculins comme féminins. Ils arrivent très très, trop frais
après une telle épreuve. Même pas une goutte de sueur, de fatigue ou même de
coup de mou, cela en devient ridicule et je me pose énormément de question
quand à la santé de ces athlètes. A tel point qu’apparemment, le 4éme s’est
fait passé dans les derniers Kms et Monsieur nous pique une énorme colère, en
allemand en plus. wunderbar.
Bref, déçu par ce type d’épreuve et l’ambiance qui
l’entoure.
Désormais, direction Gap en passant par le col de la Bonette pour faire des examens
complémentaires au poignet de madame. Ensuite on fera une halte à Embrun, chez
les Coffre, histoire de passer une bonne nuit avant le décompte final, qui lui
est à J-7 à présent..
PS : Le poignet de madame n’est pas cassé juste foulé.
Embrun est toujours aussi joli mais par contre, je devais faire une grosse
séance de vélo en montagne à l’issue de la course de madame mais celle-ci a été
écourtée à cause de la grêle. Dommage, j’ai vraiment adoré grimpé le col de la
Bonette mais jusqu’au 25éme km car après, bonjour, j’en aurais vraiment chié.
J’ai quand même fait 75km et à un bon rythme. Tranquille.
Ben ecoute t'as du tomber sur des cons...pas la peine de les mettre tous a la meme enseigne.<br />
et puis concernant le degré de difficulté: pour un VTTiste, c'était un beau parcours, pas "impossible", c'est tout. Dur pour les débutants en VTT surement. mais bon, de la à ewagérer comme ça...<br />
et puis tes allusions sur le dopage..c'est lourd..<br />
pour finir, j'ai mis mon adresse mail.
M
mistertri
13/11/2008 13:06
Je pense qu'il n'y avait pas 10 X-terra ce jour là ou alors je me trompe. Si tu m'avais laissé une adresse mail pour te répondre, j'aurais pu le faire plus précisément mais là, je vais faire court.<br />
<br />
Oui, on a été mal accueilli même si les gens de la course était sympathique, oui les habitants locaux ont été désagréable, oui le doc de la course s'en foutait royalement et oui, oui le parcours était très dur car ma femme n'est pas du genre à exagérer et elle connait les courses de VTT. Je ne dénigre pas la course qui se fait dans un cadre fantastique mais si l'on n'accepte pas la critique, une épreuve ne peut s'améliorer.<br />
<br />
Tu ne peux pas comparer les pros avec des amateurs non plus, quand je vois comment les premiers hommes et femmes arrivent, je doute que les contrôles anti-dopages soient très poussés à Auron. Je commence à être habitué des épreuves difficile et voir arriver Stolz avec même pas une goutte de sueur et à peine essoufflé, désolé mais ça fait louche à mes yeux, aussi fort soit-il.<br />
<br />
Le plat n'a rien à voir...
G
graziela
12/11/2008 14:52
locauX<br />
desolée, chuis trop troublée par ta musculature xD
G
Graziela
12/11/2008 14:49
Tombée par hasard sur ta vision de la course d'auron, je me demande si tu etais vraiment au bon endroit...les locaus pas accueillants..le parcours IMPOSSIBLE... mouais... il avait rien d'impossible...faut croire...<br />
bref, dommage de lire ce genre de résumés...enfin on va pas interdire les blogs de triathletes non plus xD<br />
allez a + sur du plat : )