Mimizan : Son CD, ses Drafteurs...

Après une petite nuit de sommeil dans le trafic, pleine d’enseignement pour notre futur déplacement à Zurich, le réveil est quelque peu délicat. Un bon petit déj et me voilà reparti pour un nouveau petit sprint d’échauffement avant d’attaquer le plat de résistance du week-end, le courte distance.

Le parcours du CD est un peu différend du sprint puisque l’on part de Mimizan bourg pour se rendre à Mimizan plage. Le vent, le revêtement n’aide pas mais c’est surtout le drafting qui pourrit la course mais bon, ce n’est pas la faute des gars, c’est la course qui veut ça… Bande de c………

Bref, me voilà prêt pour m’attaquer à une course qui me plaît malgré tout. Après la prépa du vélo, direction T2 pour déposer mon sac de transition avec baskets, casquette et gels  puis retour à T1 en compagnie de Stéphan Bignet (super hautain et péte-sec) et de Simon Billeau (toujours aussi sympa). Dernière prépa avant le grand plongeon avec dépôt du vélo et du sac qui servira à ramener ma combi à T2, une des spécificités de Mimizan.

Le départ natation s’avère, comme toujours, Rock N’roll puisque l’air de départ est trop petite pour accueillir tout le monde mais il y a une astuce, se mettre complétement à gauche et courir sur la berge sur les 25 premiers mètres et ainsi prendre un peu d’avance, ce que je fais. Pour une fois, mon départ est nickel, sans soucis et ce, jusqu’à la premiére bouée qui se situe à 500m. Là, je fais le tour et je me prends une bonne grosse pèche dans la tronche et plus de lunettes. Je me retrouve alors pris dans la masse et commence à avoir du mal à me repérer, je perds de précieuses minutes à tenter de me réorienter. Résultat, moi qui comptait mettre 23 minutes, je mets 25’10 et sors en 79éme position à 6 minutes d’IronMNS. Et là, gros couac puisque le sac qui doit recevoir ma combi a disparu tout comme mon casque, mes gels sont dispersés alors que scotchaient à l’origine sur le vélo ??? Heureusement, Virginie, parti 5 minutes avant nous arrive dans le parc et je mets ma combi dans son sac. Quand à mon casque, je le retrouve à 50m et mes lunettes encore plus loin. Et 2 minutes de perdu, sur un tel parcours, c’est une éternité.

Vraiment pas terrible mais je me dis que le meilleur reste à venir et ça ne tarde pas à se confirmer. Après 15 km et 3 bons groupes laissés sur place, je reprends un nouveau peloton qui comprend d’ailleurs les jumeaux de Pessac, Charly et Etienne ainsi que le père Maubras d’Agen mais ils ne draftent pas, jamais, ils ne font que suivre un groupe d’une bonne quarantaine d’unité. Cependant, ils ne roulent qu’à 40 et quand j’essaie de les distancer, il y a toujours 4-5 mecs pour revenir sur moi avec tout le monde collaient au cul. Même ave une accélération à plus de 60, dans un faux plat descendant, les mecs me pourrissent pour me dire de prendre des relais, j’hallucine. Du coup, voyant que je m’esquintais pour rien mais surtout pour eux, je décide de lever le pied et de me caler à 30-40m derrière ce groupe. Quand aux arbitres, ils laissent faire sans chercher à sanctionner les tricheurs, cela en devient complétement ridicule. L’allure est tellement bidon que j’ai le temps de discuter avec un arbitre, de surcroît de mon club qui m’explique qu’il ne peut pas sanctionner le groupe car trop nombreux. De plus, si il le fait, il est obligé de me sanctionner aussi puisque je roule avec le groupe… à 40m, c’est sur que je drafte. Même dans les 3 petites bosses uniques du parcours, je n’arrive pas à dépasser le groupe car une forêt de mecs me barrent la route car ils n’avancent pas ces gros cons CF le site de Mimizan tri et le lien vers des photos flagrantes). Je ne vois vraiment pas l’intérêt de drafter pour rouler à 40, ce que je fais déjà tout seul. Je ne tente ma chance qu’une dernière fois, à 3kms de l’arrivée pour poser le vélo avec 30 petites secondes d’avance sur le gros groupe.

Bref, je boucle le vélo avec le 11éme temps en 58’50min à 40,9 km/h, bien en dessous de ce que je voulais faire car je pense que je pouvais facilement rouler à 45 sans soucis vu le profil de la course et rivaliser avec les meilleurs, sur le vélo tout du moins, c’est rageant mais je savais aussi à quoi m’attendre. Du coup, je pensais attaquer dare-dare la course à pied pour tenter de mettre un max de distance avec mes poursuivants directs. Sans succès car à peine débarquer à T2, je m’aperçois que mes chaussures ont disparu. Super, je gueule un coup pour me détendre et me mets en quête de mes baskets que je retrouve à une autre place alors que je les avais déposé moi-même dans le parc. Encore un petit plaisantin peut-être ?

Je sors du parc après que 10 gars me soient à nouveau passés devant, ma légère avance a complétement disparu et me retrouve à sortir du parc avec Maubras du S.U.A. Triathlon et les jumelles de Pessac, Maubras qui n'hésite pas à me lancer avoir fait un bon vélo. Bin oui gros con, planqué dans les roues, ce n’est pas trop difficile mais il va falloir t’accrocher à pied maintenant car je suis remonté comme une pendule.

Connaissant le parcours, je pars prudemment mais à un bon rythme pour tenter de reprendre le maximum de personnes au fil des 10 kms. Régulier dans mon allure, je reprends plusieurs mecs, dont IronMNS au 6éme, avant que les écarts ne se stabilisent. Du coup, je me retrouve seul et ce, jusqu’à la fin ou je reprends Jean-Fred PLANQUE de Saint-Jean-de-Luz, qui nage beaucoup plus vite que moi. Finissant ensemble, je boucle la course à pied à la 29éme position, en 38’45 transition comprise. Sachant que celle-ci m’a pris 2’, cela reste tout de même pas mal au vu de ma semaine et des courses de la veille. Je boucle le parcours en 02’04’’45 à 17’11 du premier qui est pour la 6éme fois Stephan Bignet.

Je finis mon week-end par un retour au calme de 40 Kms de vélo et 10 à pied, histoire de bien m’achever. Maintenant, reprise de l’entraînement avec des séances Ironman de plus en plus longues mais surtout une charge plus importante. Prochaine course, à la fin du mois car je remets ça à peu prés dans le même ordre mais à Carcans puis le lendemain, Toulouse et le triathlon de Sesquiéres.

Dernier petit point de désagrément, les arbitres. Que les athlètes trichent, soit, cela ne m’étonne plus mais quand on interroge les arbitres, ceux-ci ne se gênent pas pour nous expliquer clairement que c’est la fédération qui demande à ceux-ci d’être plutôt indulgent… Alors je me demande si à part les courses de type coupe du monde, que va devenir l’esprit du tri ??????