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Frankfurt, Ich komme...
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6 mai 2014

---------- Triathlon du pulpo frito ----------

Tenerife, Day 6 = Triathlon du pulpo frito

Souvent le jeudi, lors d'un stage avec des triathlétes, Michel organise un petit triathlon, au nord de Ténérife, dans la anse qui a servi de scène de fin au premier de la planète des singes avec Charlton Heston. Petit triathlon totalement amical mais ou l'on se met tout de même le compte pour finir la journée chez Africa pour goûter à le spécialité locale : le pulpo frito.

Direction le nord donc où l'on se rend vite compte que le temps n'est pas du tout le même. Malgré le soleil, il caille beaucoup plus qu'au sud. Cependant, Michel a le chique pour nous dégoter des coins superbes et des routes de folie. Le principe est simple, chaque sport sera fait de manière individuel avec prise de chrono mais par contre, nous nous attendons à la transition et repartons ensemble. Sympa donc et motivant pour tout le monde.

Départ donc de la plage pour 1400 m environ, soit 2 tours de 700 m avec une sortie à l'australienne pour les photographes. L'eau est fraîche, pardon, très fraîche et j'ai même du mal à m'y mettre rapidement. Je ressent vite une sensation de pression sur la poitrine qui est nouvelle pour moi. J'ai du mal à prendre mes repères et quand le départ est donné, alors que je voulais faire bonne impression, j'ai du mal à respirer, à me repérer, à prendre mes marques alors que lors des entraînements en piscine ou à Las Americas, je n'avais aucun soucis. Moi qui disait à Michel avoir beaucoup nagé cet hiver et avoir quelques progrès, c'est loupé :'-( 1600 m de galère donc car j'ai tout tenté : ouvrir ma trifonction, nager plus souple, me détendre, enlever ma ceinture cardio, rien y fait et après discussion avec les copains, il est clair qu'il faut jeter un coup d'oeil à la température de l'eau pour trouver une réponse. Un peu dégoûté donc mais en y regardant bien, je nage tout de même plus vite que Nath qui a un passé d'excellente nageuse alors on trouve du positif où l'on peut.

Une fois la partie natation passée, je cours sous la douche car c'est là que le chrono s'arréte. Petit rincage et je prends le temps de m'habiller en attendant les copains. Une fois tout le monde prét, direction Roque de las Bodegas avec une superbe ascension et une descente sompteuse.

IMG_1876

Et effectivement le parcours, la route, le bitume sont un régal. Magnifique de grimper sur des routes pareils malgré la difficulté car aprés 5 kms de plat (et encore), c'est une trés longue ascension qui se présente à nous durant une vingtaine de kilométres. Mes sensations sont excellentes et la transition a été trés facile, rapide malgré le froid ressenti dans l'eau et c'est avec l'optique de tout casser que je m'élance dans cette grimpette.

Personne dans ma roue, je suis seul et Michel me double aprés 20 minutes et me lance que si je ne faiblis pas, je vais exploser le meilleur temps. Quelle idée de me balancer ça car je me mets debout sur les pédales, relance encore plus fort et me motive à ne rien lacher en pensant à des points positifs comme Francfort, Hawaii, mes pitchounes, mes soeurs, mon pére et aussi à tous les gens qui se sont bien foutus de ma gueule durant ces derniéres années galéres, ils ont bien eu raison, ça me galvanise.

Les paysages sont somptueux puisque grimpant dans un cirque verdoyant, à chaques virages, je constate que je creuse de gros écarts avec mon

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pote Stéphane en poursuivant de luxe. Je ne lache rien et d'un coup, j'entends Michel qui m'encourage à accélérer car la fin est proche. Déjà ??? Merde, je sens que si c'est vrai, je vais étre frustré car j'aurais pu forcer bien plus mais effectivement, aprés un dernier gros virage, Michel est là qui me fait signe de m'arréter et me signifie la fin de la partie vélo. Il me récupére avec un air étonné mais un grand sourire de suite puisque j'ai explosé le record de l'ascension de beaucoup selon lui :) Ca, ça fait plaisir et me prouve une nouvelle fois que le travail finit toujours par payer à un moment. Je prends une petite pause en grignotant de petites dattes excellentes et redescends chercher les derniéres pour les encourager  jusqu'au sommet.

Tout le monde arrive à bon port et aprés une petite récup, direction la descente. Par contre, moi qui suis à moitié débile quand il s'agit de lacher les freins, je vais faire la pire descente de ma vie alors que le bitume est somptueux. Pourquoi ? Tout simplement car celle-ci est dangereuse et que je n'ai absolument pas confiance en mes roues et mes chambres à air alors je me méfie à mort, je fais trés attention à mon freinage et cela me gache un peu, beaucoup le plaisir. Mais bon, tant pis, j'ai le temps de profiter qui est vraiment incroyable, magique.

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Une fois à Roque de las Bodegas, nos voitures suiveuses sont là, on installe les vélos dans les autos et on s'habille rapidement pour la course àpied. Un A/R de 5 kms avec 2 bosses sympas ou nous longerons la mer tout du long. Petit changement donc et c'est parti devant les yeux médusés des touristes :-)

Une nouvelle fois, les sensations sont excellentes et la foulée plutot aérienne, ça me change. Je pars trés vite car je me dis que c'est un entrainement et cela me permettra de me tester un peu. L'accélérométre de mon polar m'annonce une vitesse prohibitive pour moi mais je ne lache rien et aprés la deuxiéme, j'arrive à ce qui me semble étre le demi-tour et je repars non sans un doute mais tant pis. Je passe devant une bande surfeur qui doivent me prendre pour un fou mais avec les produits qu'ils sont entrain de fumer, ils ne s'en rendent même pas compte :-))))

je croise PJ qui, ayant déjà fait ce petit tri, me confirme que j'ai fait demi-tour au bon endroit. Du coup, tout en encourageant les copains, j'en remets une couche. Je me sens toujours super bien et je suis vraiment content que déjà le finish approche. Michel ne pourra pas me prendre en photo, étonné de me voir déjà revenu. 4,8 kms en 16'25, je crois que je me suis fait mal là pour le gros que je suis encore

Un super moment donc dont je tire plein d'enseignement pour l'avenir. Reste maintenant à savourer un bon repas bien convivial avec tout le monde ches Africa que déjà, le temps de repartir s'annonce. Michel nous fai revenir par l'arriére pays qui nous révéle une nature bien plus sauvage que le long de la cote. MAGNIFIQUE

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Retour tardif à la maison, un repas trés light et direction mon plumart pour un bon fracassage d'oreiller bien mérité car demain, une nouvelle grosse journée nous attend.

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